Les autorités israéliennes veulent vider la ville où survivent près d’un million de Palestiniens d’ici au 7 octobre. Nétanyahou a fait part de son souhait d’occuper militairement la bande de Gaza sans l’administrer. L’ONU demande à Israël de « stopper immédiatement » ses plans.
Les ministres ont voté à l’unanimité le limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara le 4 août. La Cour suprême a immédiatement bloqué la décision et examinera des recours de l’opposition d’ici trente jours.
Le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont emboîté le pas à la France : ils ont l’intention de reconnaître un État palestinien. Face aux images terrifiantes de la famine à Gaza, le soutien à Israël s’effrite timidement.
Le tireur, identifié comme Yinon Levi, est sous le coup de sanctions internationales. La France a condamné ce meurtre « avec la plus grande fermeté ainsi que toutes les violences délibérées perpétrées par des colons extrémistes ». Ces derniers, pourtant, semblent protégés de toute accusation.
Alors que les images de la famine à Gaza suscitent des condamnations dans le monde entier, elles n’émeuvent pas la majorité en Israël. Les médias et l’opposition restent largement complices du génocide que mène leur pays dans l’enclave, dénonce le député communiste israélien Ofer Cassif.
La France a promis de reconnaître bientôt un État palestinien aux côtés d’Israël. Mais pour le sociologue palestinien Naji El Khatib, la solution dite à deux États efface le caractère colonial du projet sioniste et ne garantit en rien les droits des Palestiniens, notamment celui du retour.
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou affame les Gazaouis pour les forcer à fuir. Seul obstacle à ce plan, « trouver des pays pour les accueillir », assume le premier ministre. Les Palestiniens, eux, se résignent à partir.
Plus d’une centaine de Palestiniens, dont une majorité d’enfants, sont morts de faim dans l’enclave depuis le blocus humanitaire début mars. L’ONU accuse l’armée israélienne d’avoir tué plus de 1 000 personnes tentant d’obtenir de l’aide alimentaire depuis fin mai.
Après les affrontements sanglants de Soueïda, Israël a bombardé son voisin pour imposer ses lignes rouges, poursuivant sa fuite en avant militaire. En face, aucun acteur ne semble en mesure de garantir la sécurité des minorités.
Plus de 300 personnes ont été tuées dans des affrontements opposant forces gouvernementales et groupes armés druzes dans la ville de Soueïda. Prétextant la défense de cette minorité, Israël a bombardé l’armée syrienne.
Le conseil européen des affaires étrangères de l’Union européenne n’a finalement rien statué sur son accord d’association avec Israël, pourtant bafoué. Les 27 se contentent d’un accord sans garantie sur l’aide humanitaire à Gaza.
Une enquête de mortalité, menée auprès du personnel de l’ONG dans l’enclave et de leurs familles, indique que 2 % d’entre eux sont décédés depuis le 7 octobre 2023. Près de la moitié des personnes tuées sont des enfants.