Le tribunal de commerce de Bobigny vient de prononcer la liquidation judiciaire de la société qui chapeautait une grosse centaine de structures, œuvrant principalement dans le secteur médico-social. Cette décision ouvre la voie à un démantèlement du conglomérat déjà en grande difficulté.
L’ancien maire de Grenoble, condamné pour corruption à la fin des années 1990, a inauguré vendredi son local de campagne pour les élections municipales de 2026. Sur le trottoir d’en face, une manifestation d’opposants à cette candidature a réuni une petite centaine de personnes.
Le tribunal de commerce de Lyon vient d’attribuer la reprise de l’usine chimique au groupe chinois Wanhua, qui conservera 54 emplois sur 300. Le projet de reprise en société coopérative par des salariés est écarté.
Sur le site industriel de Jarrie, au sud de Grenoble, la tension est palpable après l’annonce de la suppression de 154 postes, consécutive à la mise en redressement de l’usine voisine de Vencorex. Salariés et politiques dénoncent la précipitation de la direction et déplorent l’inertie de l’État.
Après le placement en redressement de l’usine Vencorex, sur l’autre plateforme chimique du Sud grenoblois, Arkema se dirige vers une fermeture partielle. Plus de cent emplois sont sur la sellette. Le 12 décembre, des salariés des deux entreprises étaient réunis devant la préfecture de l’Isère.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté le 7 novembre devant l’usine Vencorex du Pont-de-Claix. Plus de 400 salariés sont menacés par une fermeture possible de l’usine après son placement en redressement judiciaire, qui menace aussi toute la filière locale, voire nationale.
En dépit de nombreuses alertes sur les risques psychosociaux sur le personnel, toujours en grande souffrance plus de deux ans après une grève historique, l’agglomération grenobloise a reconduit son contrat avec l’entreprise Cykleo, qui gère la deuxième flotte de vélos de location après Paris.
Dans cette collectivité locale dirigée par la gauche, les élections des élus du personnel viennent de se dérouler dans un climat particulièrement tendu. En février, la collectivité avait bloqué les adresses mail des syndicats. Certains reprochent aux élus leur mépris et de mener « une politique de droite ».
Le service pionnier de la location de vélos gère la plus importante flotte après celle de Paris. Mais depuis deux ans et la reprise par Cykleo, rien ne va plus pour les salariés. L’inspection du travail a recensé une tentative de suicide et parle de « harcèlement moral ».
Lundi 15 novembre, le groupe FerroGlobe a annoncé la fin de la production sur son site savoyard de Château-Feuillet. 221 postes disparaissent, plus cinq au siège de Chambéry. L’usine iséroise des Clavaux, avec ses 131 ouvriers, continue en revanche son activité. Mais l’avenir n’est pas assuré.
En préemptant les bâtiments de la clinique mutualiste de Grenoble le 18 janvier, Grenoble-Alpes Métropole s’oppose frontalement au repreneur de la structure, le groupe Doctegestio. Une opération qui interroge sur l’évolution du monde mutualiste.