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Dans l’Isère, la menace d’un « effet domino » dans l’industrie chimique : après Vencorex, Arkema vacille

Après le placement en redressement de l’usine Vencorex, sur l’autre plateforme chimique du Sud grenoblois, Arkema se dirige vers une fermeture partielle. Plus de cent emplois sont sur la sellette. Le 12 décembre, des salariés des deux entreprises étaient réunis devant la préfecture de l’Isère.

Florian Espalieu

Jeudi 12 décembre à Grenoble, la mobilisation était double devant la préfecture de l’Isère. Le cortège de la fonction publique a fusionné avec le rassemblement en défense de l’industrie chimique. Car dans ce secteur, les craintes sur l’emploi se font particulièrement sentir pour deux entreprises de l’agglomération : Vencorex et Arkema. Entre 120 et 150 salarié·es de la seconde pourraient voir leur activité s’arrêter, en raison du redressement judiciaire de la première, filiale du géant pétrochimique thaïlandais PTT Global Chemical, qui menace déjà 464 personnes depuis septembre.

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