Hussam Hammoud, est originaire de Raqqa, dans le centre de la Syrie. Sa carrière de journaliste-activiste a débuté au moment de la révolution contre Bachar al-Assad en 2011. Depuis, il n’a cessé de témoigner de la réalité dans son pays, malgré les dangers encourus, pour différents médias internationaux, parmi lesquels Mediapart.
Quand ils ont compris que l’assaillant de l’attaque d’Annecy était originaire du même pays qu’eux, bon nombre de réfugiés syriens ont craint qu’on ne les rende responsables du drame par ricochet. Depuis qu’ils sont installés en France, ils observent, inquiets, les expressions quotidiennes de l’extrême droite.
Quatre ans après l’annonce de la défaite de l’État islamique en Syrie, l’organisation terroriste se perpétue dans le désert syrien. Des réseaux de passeurs véhiculent le nécessaire depuis les zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes à Raqqa et Deir ez-Zor. L’un d’eux raconte ce travail à Mediapart.
Des dizaines d’ONG syriennes d’aide humanitaire demandent l’ouverture d’une enquête sur l’action des Nations unies qui, selon elles, ont dramatiquement échoué à répondre à la crise subie par le nord-ouest de la Syrie après le tremblement de terre du 6 février 2023.
À la suite de plusieurs pays, la Turquie a commencé à dialoguer avec le régime de Damas, après plus de douze ans d’inimitié en raison du soutien d’Ankara à la révolution syrienne. Une réconciliation poussée par la Russie de Vladimir Poutine, et qui inquiète les réfugiés et opposants à Bachar al-Assad.
Alors que l’État islamique intensifie ses attaques et assassinats dans la région de Raqqa et Deir ez-Zor, la population est victime de fausses dénonciations pour terrorisme qui entraînent des raids et des arrestations par la coalition internationale et les Forces démocratiques syriennes.
À l’approche de l’élection présidentielle en Turquie, la question des réfugiés syriens est devenue le principal thème des partis politiques turcs. Leur discours, répété à chaque prise de parole, a largement contribué à l’escalade de la vague de racisme de nombreux citoyens turcs à l’égard des immigrés en général et des Syriens en particulier.
Dans cette enclave située au nord-ouest de la Syrie, deux millions d’enfants sont pris au piège. Ils vivent depuis plusieurs années dans des camps de déplacés, sans aucune perceptive d’avenir. La majorité n’était pas née lorsque la révolution syrienne a débuté, il y a onze ans.
Après le 10 juillet prochain, toute une partie de la Syrie pourrait plonger encore un peu plus dans une catastrophe humanitaire sans fin. L’avenir de près de 4 millions de Syriens est entre les mains du Conseil de sécurité de l’ONU et de la Russie, l’un de ses membres permanents.
La France récupère 51 de ses ressortissants qui étaient détenus dans un camp du nord-est de la Syrie depuis la chute de Daech. Uniquement des femmes, anciennes membres du groupe terroriste et leurs enfants, dont sept orphelins.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée américaine a lancé une opération d’envergure dans le nord-ouest de la Syrie pour éliminer Abou Ibrahim al-Hachimi al Qourachi, le numéro un de l’État islamique. Il a été tué avec plusieurs membres de sa famille dans un petit village près de la frontière turque.
Pris au piège d’une crise entre l’Europe et le régime autoritaire de Loukachenko, plusieurs milliers de Syriens, Irakiens, Libanais ou Yéménites sont toujours coincés entre la Biélorussie et la Pologne. La zone est toujours interdite aux journalistes. Mais des migrants parviennent à communiquer depuis l’intérieur.
Dans le nord-est du pays, les Forces démocratiques syriennes, groupe armé dirigé par les Kurdes et principal allié de la coalition internationale, relâchent d’anciens membres du groupe terroriste. En échange de compensations financières.