Hussam Hammoud est originaire de Raqqa, dans le centre de la Syrie. Sa carrière de journaliste-activiste a débuté au moment de la révolution contre Bachar al-Assad en 2011. Depuis, il n’a cessé de témoigner de la réalité dans son pays, malgré les dangers encourus, pour différents médias internationaux, parmi lesquels Mediapart.
Les médias de l’émirat relaient abondamment l’envoi de 105 membres des forces de sécurité pour appuyer la police et la gendarmerie françaises. Un dispositif qui s’inscrit dans un programme plus large de coopération avec 43 pays. Mais tous n’en font pas autant de publicité.
Dans la première partie de cette enquête, Mediapart révélait le fonctionnement d’un des principaux gangs d’Europe, spécialisé dans le trafic de drogue. Dans ce second volet, nous faisons la lumière sur son autre activité : le commerce d’armes de guerre, et ses livraisons à l’extrême droite la plus radicale.
Treize ans après le début de leur mouvement, des révolutionnaires syriens luttent toujours contre l’oppression. Depuis la fin du mois de février, des manifestations ont lieu contre le pouvoir de fait du leader islamiste Abou Mohammed al-Joulani sur le nord-ouest du pays.
Le pays scandinave fait face à une escalade des violences liées aux trafics de drogues et d’armes. Une guerre qui fait des victimes presque tous les jours. Pour la première fois, des membres du plus important de ces groupes mafieux ont accepté de raconter son fonctionnement.
Après son rendez-vous le 27 novembre avec un agent des services de renseignement, personne n’a revu Ahmad, Syrien installé à Istanbul. Depuis, cinq de ses connaissances ont été arrêtées. Le matin même, il s’était rendu au consulat français pour récupérer le visa que Paris venait de lui accorder.
Les murs de la prison de Burj, près de Raqqa en Syrie, se souviennent de ceux qui y sont passés, inscrivant leurs pensées, leurs rêves ou leurs prières sur les parois. Un cauchemar dont témoignent d’anciens prisonniers, et les images du photographe Muaz al-Nasser recueillies par Mediapart.
Quand ils ont compris que l’assaillant de l’attaque d’Annecy était originaire du même pays qu’eux, bon nombre de réfugiés syriens ont craint qu’on ne les rende responsables du drame par ricochet. Depuis qu’ils sont installés en France, ils observent, inquiets, les expressions quotidiennes de l’extrême droite.
Quatre ans après l’annonce de la défaite de l’État islamique en Syrie, l’organisation terroriste se perpétue dans le désert syrien. Des réseaux de passeurs véhiculent le nécessaire depuis les zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes à Raqqa et Deir ez-Zor. L’un d’eux raconte ce travail à Mediapart.
Des dizaines d’ONG syriennes d’aide humanitaire demandent l’ouverture d’une enquête sur l’action des Nations unies qui, selon elles, ont dramatiquement échoué à répondre à la crise subie par le nord-ouest de la Syrie après le tremblement de terre du 6 février 2023.
À la suite de plusieurs pays, la Turquie a commencé à dialoguer avec le régime de Damas, après plus de douze ans d’inimitié en raison du soutien d’Ankara à la révolution syrienne. Une réconciliation poussée par la Russie de Vladimir Poutine, et qui inquiète les réfugiés et opposants à Bachar al-Assad.
Alors que l’État islamique intensifie ses attaques et assassinats dans la région de Raqqa et Deir ez-Zor, la population est victime de fausses dénonciations pour terrorisme qui entraînent des raids et des arrestations par la coalition internationale et les Forces démocratiques syriennes.
À l’approche de l’élection présidentielle en Turquie, la question des réfugiés syriens est devenue le principal thème des partis politiques turcs. Leur discours, répété à chaque prise de parole, a largement contribué à l’escalade de la vague de racisme de nombreux citoyens turcs à l’égard des immigrés en général et des Syriens en particulier.