Après l’attaque d’Annecy, des réfugiés syriens redoutent les effets de stigmatisation
Quand ils ont compris que l’assaillant de l’attaque d’Annecy était originaire du même pays qu’eux, bon nombre de réfugiés syriens ont craint qu’on ne les rende responsables du drame par ricochet. Depuis qu’ils sont installés en France, ils observent, inquiets, les expressions quotidiennes de l’extrême droite.
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UnUn acte « horrible », il n’y a pas d’autres mots. C’est ainsi que Mo Ali, réfugié syrien à Annecy (Haute-Savoie), décrit l’attaque perpétrée, jeudi 8 juin au Pâquier, en plein cœur de sa ville. Quand il a appris ce qui s’était passé, Mo s’est empressé de fermer le salon de coiffure où il travaille depuis quatre ans et de rentrer chez lui, non loin du parc où s’est déroulé le drame.