Journaliste basée à Paris, après six ans passés à New York comme correspondante pour Mediapart et deux ans à New Delhi comme journaliste free-lance. Je m'intéresse avant tout aux questions sociales, internationales, et aux questions de genre. La perspective comparative France - Etats-Unis n'est jamais loin.
Mitt Romney ne sera sans doute qu'une parenthèse dans l'histoire d'une droite américaine à la dérive. Le parti républicain, tiré à la droite de la droite par sa frange ultra-conservatrice, semble ne plus pouvoir représenter assez d’Américains, se cantonnant à réunir les ultras et les vieux Blancs. La thérapie de groupe est nécessaire.
La dernière ligne droite de la campagne a donné lieu à une « guerre du vote » : un match où l’on gagne en allant chercher ses électeurs et en les amenant aux urnes. Car la participation est le grand enjeu du scrutin.
La Virginie est un swing state, un État où Obama et Romney sont au coude à coude. Les femmes y sont particulièrement convoitées, les démocrates ayant fait de la défense de leurs droits un thème central face à l'offensive des républicains contre l'avortement.
Après un calamiteux premier débat, le président candidat a nettement repris la main lors de ce deuxième duel avec le républicain Mitt Romney. Plus précis, plus enjoué, plus rapide, Barack Obama a mis en difficulté un Mitt Romney dont le programme s'est égaré entre slogans et généralités.
Entretien avec Ta-Nehisi Coates, journaliste américain du magazine de centre-gauche The Atlantic dans lequel fut publié, en septembre, son essai intitulé La Peur d’un président noir. Ta-Nehisi Coates explique que l’élection de Barack Obama n’a en rien réglé les problèmes de racisme et de discrimination.
Le président des États-Unis est un mythe. Pourtant la réalité a de quoi décevoir ! Les pouvoirs du président sont de plus en plus limités quand il n'apparaît pas simplement impuissant. En cause, les innombrables blocages politiques qui caractérisent aujourd'hui Washington, son Congrès et ses lobbies.
Il y a un an, naissait aux États-Unis une vague de protestation contre les inégalités économiques et la concentration des richesses entre les mains des « 1 % ». Que reste-t-il d’Occupy Wall Street ? S'il n'est pas possible de parler d’un mouvement massif et influent, une myriade de petites initiatives locales ont vu le jour.
Après plus de six mois de grève étudiante au Québec, la sortie de crise va passer, le 4 septembre, par des législatives anticipées. Les étudiants se sont donné un mot d’ordre : mettre fin à neuf années du libéral Charest, empêtré dans des affaires de corruption.
Samedi 11 août, 40 000 travailleurs syndiqués se sont réunis à Philadelphie, à quelques jours des conventions nationales des partis. Pour enrayer leur déclin, ils s'ouvrent aux analyses des Occupy et autres 99 % afin de « parler aussi des difficultés de la classe moyenne inférieure ».
La dette des étudiants américains a atteint cette année le montant faramineux des 1 000 milliards de dollars! Elle dépasse celle des achats de voitures. Et devient de plus en plus difficile à rembourser. Début juillet, le Congrès a pris quelques mesures.
Après quatre mois de grève, le mouvement étudiant s’est transformé. Avant la rentrée universitaire de la mi-août, ses animateurs veulent mobiliser tout l'été. Et il est de plus en plus question d'élections anticipées en septembre.
Les Etats-Unis et le Canada constituent une même circonscription pour les Français de l'étranger. La campagne y est marquée par les fortes divisions de la droite. Mais cette élection intéresse-t-elle les 160 000 Français inscrits ? Carnet de campagne en Amérique du Nord.
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Le premier débat entre les candidats à l’investiture républicaine avait lieu jeudi soir sur la chaîne américaine Fox News. Au menu : une droite de plus en plus extrême, agressive, qui a un sérieux problème avec les femmes et les immigrés. Faut-il en rire ou en pleurer ? On ne sait plus trop bien… Enfin si, en fait on pleure.
« They really buy the dream ! », « Ils achètent vraiment le rêve ! » ou plutôt, « Ils y croient à fond, n’est-ce pas ! ». Un ami américain me faisait cette remarque, en octobre dernier, au sujet des Français et du « rêve » Barack Obama, alors que je lui parlais d’une étude indiquant que les Européens –Français, surtout – l’éliraient à plus de 70% s’ils pouvaient voter.
Cela pourrait presque devenir une publicité pour le vote, avec un slogan du genre « J’ai traversé un ouragan, je n’ai plus de maison… Mais je vote, car c’est l’avenir de nos enfants qui compte ». Ce mardi d’élection, le quartier à la fois populaire et bobo de Red Hook, dans le sud de Brooklyn à New York, ville démocrate par excellence, offre un curieux mélange de dévastation et d’actes citoyens.
A Harlem, au niveau de la 158ème rue, tout va bien; seuls des poteaux et panneaux de signalisation et des branches ont volé, sans trop de dégâts. Je vois peu, voire pas, d'agents de la ville, seulement des patrouilles de police (comme d'habitude) et des habitants passer « l'aspirateur à feuilles » devant leur porte et les déplacer vers la porte du voisin.