Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Selon le plan de prévention contre le virus de la grippe A/H1N1, présenté mardi 18 août par le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, les établissements ne seront fermés que si l'on découvre trois dans une même classe. Mais même en cas d'épidémie restant sous contrôle, les syndicats attirent l'attention sur les conséquences des suppressions de postes chez des acteurs-clefs comme les enseignants remplaçants et les médecins scolaires.
L'éducation nationale les avait sanctionné de 32 jours de retrait de salaire pour avoir refusé d'appliquer l'aide personnalisée, mis en place par Xavier Darcos. Les deux enseignants «désobéisseurs» opposés aux réformes de l'école primaire ont ont obtenu du tribunal administratif de Marseille la suspension de ce retrait de salaire. Une seconde victoire pour le mouvement de résistance pédagogique après une décision semblable du tribunal de Montpellier le 9 juillet.
Pourquoi est-ce si difficile pour les Français qui le désirent de manger biologique et local? Pourquoi est-il si difficile de s'installer quand on n'envisage pas l'agriculture comme un vaste champs de blé arrosé de pesticides? Avec ces questions en tête, j'ai rencontré trois «jeunes» agriculteurs qui viennent de s'installer dans le Lubéron sur un petit terrain «en vue d'en tirer le maximum tout en respectant la nature». Dernier article de notre série "Mise au vert"
Au Canada comme en Australie, les Aborigènes sont plus vulnérables au virus de la grippe A que le reste de la population. Isolées, sans clinique et souvent joignables uniquement par avion, certaines communautés paniquent face à une possible résurgence du virus à l'automne. Le seul mérite de la pandémie aura été de rappeler aux pouvoirs publics les conditions sociales misérables des Aborigènes: enfermement dans des réserves surpeuplées, promiscuité, absence de travail, alcoolisme, obésité morbide...
Moins d'un mois après l'enlèvement et le meurtre de Natalia Estemirova, une autre responsable d'une ONG russe et son mari ont subi le même sort, en plein centre-ville de Grozny. Ils ont été retrouvés morts, mardi 11 août, dans le coffre de leur voiture. «Pourquoi aller enlever et tuer une femme qui s'occupait d'enfants tchétchènes, victimes de la guerre?», s'interroge son amie française, la réalisatrice Mylène Sauloy (dont la photo ci-contre est extraite de son documentaire, «Tchétchénie : l'enfance en miettes»). Une persécution «systématique» des défenseurs des droits de l'homme dénoncée par la France. Malgré la levée du régime d’opérations antiterroristes en avril 2009, la normalisation tant vantée semble loin.
L'universitaire française Clotilde Reiss, 24 ans, détenue à Téhéran (Iran), depuis le 1er juillet sous l'accusation d'espionnage, a été libérée sous caution, dimanche 16 août, six jours après Nazak Afshar, l'employée locale de l'ambassade de France. Dans l'attente du jugement, qui doit être rendu par le tribunal révolutionnaire, Clotilde Reiss est hébergée à l'ambassade. Paris demande toujours l'abandon des procédures judiciaires à l'encontre des deux jeunes femmes.
Le succès des Amaps (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), qui mettent en relation directe agriculteur et consommateurs, donne des idées aux grandes surfaces et à certaines sociétés qui se développent sur Internet. Mais le circuit est bouché, les maraîchers bio du cru étant déjà submergés par la demande.
Le Fatah, parti du président palestinien Mahmoud Abbas, tient depuis mardi son premier congrès depuis vingt ans. Ce pourrait être l'occasion pour un parti affaibli par ses revers face au Hamas islamiste, ses divisions et sa mauvaise gestion ou sa corruption, de redorer son image. Une nouvelle génération de dirigeants issus de villes des territoires occupés demande des changements radicaux. Mais cette jeune garde crie au détournement alors que le gouvernement israélien en profite pour expliquer qu'il n'y a pas d'interlocuteurs avec qui négocier...
Le 22 juillet, les gendarmes de Berre-L'Etang ont détruit le «gourbi». Ce bidonville, apparu dès 1973, était construit en plein champs et abritait une quarantaine de travailleurs tunisiens sans-papiers. Pour les associations locales, l'Etat «a voulu rendre invisible un symbole gênant», témoin du fonctionnement d'une agriculture locale «industrielle», friande en main d'œuvre servile et bon marché. Reportage.
Le virus A/H1N1 a fait presque 800 morts dans le monde et touche 160 pays. Alors que le gouvernement français vient de décider d'arrêter la prescription systématique d'antiviraux, l'Angleterre, débordée par ses nouveaux cas, autorise désormais la délivrance de Tamiflu sur simple coup de fil. Même discordance concernant les vaccins, attendus à l'automne: vacciner la population entière ou seulement les plus à risque?
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.