Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le cabinet d’Élisabeth Borne a décidé de repousser à la fin de l’année la publication d’une étude inédite sur les violences et cyberviolences de genre « chez les jeunes de 11 à 18 ans », qui touchent pas moins de « 43 % » des élèves. Mediapart en publie les principales conclusions.
À la tribune de l’Assemblée nationale, le premier ministre s’est embarqué dans une anecdote hallucinante qu’il situe dans sa jeunesse et qui renvoie à un vieil imaginaire racial.
Les sénateurs ont adopté largement la proposition de loi visant à interdire le port de signes religieux en compétition dans n’importe quel sport en France. Les associations et experts dénoncent une instrumentalisation du principe de laïcité sur fond de discriminations islamophobes.
L’informaticien spécialisé en intelligence artificielle Stuart Russell raconte à Mediapart comment il a alerté les équipes du sommet pour l’action sur l’IA de l’urgence de s’engager pour une régulation mondiale de l’intelligence artificielle. Son appel n’a pas été entendu.
Le rassemblement international organisé par la France a fait mine de considérer les risques de l’intelligence artificielle. Mais en coulisse, les décisions étaient déjà prises.
Deux salariés de Paris Musées avaient été exclus pour « violences verbales » contre un encadrant qu’ils accusent de racisme. Un juge des référés a annulé cette suspension, émettant un « doute sérieux » sur la proportionnalité de la sanction.
Une partie de l’organisation du sommet pour l’action sur l’IA de la France a été déléguée à des acteurs privés, sans cadre juridique ni obligation de rendre des comptes aux pouvoirs publics. Des coups de pouce qui arrangent l’État, perméable au mélange des genres.
Les syndicats enseignants sont parvenus à amender un programme critiqué pour avoir cédé trop de terrain aux pressions réactionnaires. Le résultat reste imparfait, mais permet d’avancer sur un terrain qui semblait quasiment bloqué.
Si la plus haute juridiction administrative a rejeté le recours des associations réclamant la déjudiciarisation du changement de genre à l’état civil, elle a rappelé que les juges ne sont pas censés s’appuyer sur l’apparence physique lorsqu’une personne trans effectue cette demande.
Avant même d’avoir signé leur premier contrat durable, de nombreux étudiants et étudiantes musulmanes ont déjà subi des discriminations islamophobes dans le monde du travail. Une violence intériorisée qui les pousse à s’interroger sur leur avenir en France.
Dans un entretien sans détour, le recteur de la Grande Mosquée de Lyon et président du Conseil des mosquées du Rhône confie sa grande inquiétude pour les Françaises et Français musulmans, de plus en plus isolés et stigmatisés par la sphère politique.
L’État a rompu son contrat avec le groupe scolaire musulman de l’agglomération lyonnaise. Au sein de l’établissement, qui conteste la décision, la communauté éducative tente de faire entendre sa voix face aux discours stigmatisants.