Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans la deuxième ville ukrainienne, au nord-est du pays, les habitants subissent les bombardements russes depuis près d’une semaine. Les tirs ont déjà fait des dizaines de victimes civiles. Au sein de la population, très souvent russophone, la colère contre le voisin est à son comble.
Liubov Tsybulska, chercheuse ukrainienne spécialisée en communication, conseillère du ministère de la défense ukrainien, exhorte l’Ouest à prendre la mesure de ce qui se joue dans son pays, en dépit des euphémismes du Kremlin.
Pour condamner la reconnaissance par Vladimir Poutine des deux républiques séparatistes ukrainiennes, Berlin a annoncé mardi la suspension de l’autorisation du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne. L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé des sanctions envers Moscou.
Dans quel état Emmanuel Macron laisse-t-il les universités après cinq ans de mandat ? Détour par l’université de Perpignan, l’une des moins bien dotées de France et qui compte pourtant l’un des plus forts taux de boursiers de l’hexagone. À ses portes, l’extrême droite qui dirige la ville depuis 2020.
Le candidat soutenu par le parti Révolution permanente doit se rendre au commissariat du Ve arrondissement de Paris, le 3 mars, pour un rassemblement organisé devant la Sorbonne un mois auparavant. Une « intimidation de plus », s’insurge celui qui mène une campagne tendue, à deux semaines du dépôt des parrainages.
Lâchée par le Parti radical de gauche, soutenue du bout des lèvres par la Primaire populaire, la candidate « unioniste » se retrouve plus isolée que jamais. Elle entend désormais se faire l’incarnation d’une gauche « hors parti ».
Pendant des mois, les partis de gauche ont manœuvré pour tenter d’entraver le processus de la Primaire populaire. Le directeur de campagne de Yannick Jadot a même évoqué une somme de 150 000 euros pour les dédommager s’ils acceptaient d’arrêter le processus. Il confirme cette information, mais en nuance la finalité.
Avec 84 % de participation sur près d’un demi-million d’inscrits, l’initiative a réussi son pari démocratique mais rajoute de la confusion à gauche. Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo ont tous rejeté l’hypothèse d’une union autour de l’ancienne ministre en vue de la présidentielle.
Le résultat du scrutin, qui réunit 467 000 électeurs, sera dévoilé dimanche 30 janvier en soirée. Si l’union promise par la dynamique citoyenne n’a pas eu lieu, l’initiative, hors norme, a contribué à rebattre une partie des cartes à gauche.
Au fil des scrutins, il semble de plus en plus difficile d’y voir clair dans les comportements électoraux. Deux ouvrages s’attaquent au problème sur des bases simples : comprendre et réhabiliter les absents des urnes et ajouter la loupe des histoires individuelles.
Éric Zemmour et Marine Le Pen en campagne présidentielle d’un côté, des groupuscules d’extrême droite dans la rue et sur les réseaux sociaux de l’autre. En face, les militants antifascistes cherchent des pratiques nouvelles, malgré le poids de leurs vieilles querelles.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.