D’anciens ministres sous Jospin ou Hollande affichent leur soutien au président Macron, tout en revendiquant d’être « de gauche ». Des élus locaux ou simples militants franchissent eux aussi le Rubicon, malgré le programme plus à droite que jamais du président de la République. Sans y voir de contradiction avec l’héritage socialiste.
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« Je« Je ne rejoins pas En Marche!, je suis socialiste. Je suis un homme de gauche qui vote Macron. » François Rebsamen, ancien ministre du travail sous François Hollande, assume la contorsion idéologique, au micro de France Bleu, pour expliquer son ralliement au président sortant. Ce cadre historique du Parti socialiste (PS) aime la stature acquise par celui-ci dans le contexte de la guerre en Ukraine et rien dans le projet du candidat – qui prône pourtant une réforme du RSA, la retraite à 65 ans et la libéralisation de l’école publique – ne semble freiner son élan.