Les crises et les états d’urgence successifs, les dérives du système médiatique et l’inaction de la classe politique vis-à-vis d’une abstention croissante se conjuguent pour dissiper l’intérêt d’habitude suscité par l’élection reine de la Ve République.
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UneUne campagne « bizarre », dans laquelle « il ne se passe rien ». L’impression d’un « encéphalogramme plat », qui incite à ne « plus rien suivre » jusqu’au jour J. Voilà le genre de remarques échangées en famille, dans les cercles amicaux ou professionnels, et qui traduisent bien le caractère atypique d’un scrutin dont le premier tour aura lieu dans dix jours. Et encore, ces propos n’émergent que lorsque cette échéance électorale est tout simplement évoquée, ce qui n’a rien d’une évidence.