Journaliste au pôle Enquêtes, j'ai rejoint Mediapart en janvier 2011, après avoir été pigiste à Libération (1986-1987), reporter spécialisé justice au Parisien (1988-1998), et grand reporter en charge de l'investigation au Journal du Dimanche (1999-2010).
J'ai publié plusieurs livres: "Un magistrat politique. Enquête sur Jean-Claude Marin, le procureur le plus puissant de France" (Pygmalion, 2015), "Qui veut la mort du juge d'instruction?" (Les Carnets de l'Info, 2007), et "Adjugé, volé. Chronique d'un trafic à Drouot" (Max Milo, 2011).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ancien ministre et n° 2 de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, ancien directeur de la police, qui revendiquait force et ordre contre les délinquants, Claude Guéant va passer, lundi 13 décembre, sa première nuit en prison. Un tremblement de terre au sein de l’ancien clan présidentiel.
L’ancien ministre de l’intérieur et secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, a été incarcéré, lundi 13 décembre, à la prison de la Santé. Cette décision fait suite à la révocation de sa liberté conditionnelle dans le scandale des « primes » de la Place Beauvau.
Un projet de loi donnerait aux procureurs le dernier mot sur les juges d’instruction pour choisir une procédure allégée de « plaider coupable » au lieu d’un procès public. Des magistrats s’alarment.
La réouverture des débats a opposé deux thèses, ce vendredi, au tribunal de Paris. L'ex-ministre de Sarkozy assure qu’il ne peut pas rembourser plus rapidement ce qu’il doit encore à l’État. Le Parquet national financier estime au contraire qu’il fait tout pour ne pas payer.
La justice vient de révoquer en partie le sursis et la liberté conditionnelle dont l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait bénéficié après sa condamnation dans le scandale des « primes » du ministère de l’intérieur. Cette décision provoque la réouverture du procès des sondages de l’Élysée : le tribunal estime que Claude Guéant n’a peut-être pas tout dit lors des audiences sur sa situation personnelle.
Cinq ans de prison dont quatre avec sursis, la partie ferme étant « aménagée sous le régime de la détention à domicile », ainsi que 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité ont été requis lundi 29 novembre contre François Fillon à la cour d’appel de Paris.
Après le suicide d’une de leurs collègues, fin août, 3 000 magistrats et une centaine de greffiers dénoncent à visage découvert leurs conditions de travail. Par cette initiative inédite, ils regrettent d’être pris dans « un dilemme intenable : juger vite mais mal, ou juger bien mais dans des délais inacceptables ».
L’ancien premier ministre s’est défendu d’avoir offert des salaires de complaisance à son épouse, lundi 22 novembre, devant la cour d’appel de Paris, en esquissant le début d’une autocritique, mais limitée à de petites erreurs.
Un projet controversé de promotion express du conseiller justice de Jean Castex vient s’ajouter à une autre tentative de recaser un conseiller d’Éric Dupond-Moretti. Les deux principaux syndicats de magistrats sont très remontés.
François et Penelope Fillon comparaissent devant la cour d’appel de Paris, qui rejuge l’affaire des emplois fictifs qui avait éclaté en 2017. Ils n’ont pas changé.
Les avocats des cinq prévenus ont plaidé mercredi la relaxe, en soulignant l’absence de règles claires à l’époque des faits, et parfois aussi celle de Nicolas Sarkozy. Le jugement sera rendu le 21 janvier.
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Je ne veux pas d’antisémites, de négationnistes, de racistes, de xénophobes, d’islamophobes, d’homophobes ni de franchouillards souverainistes aux plus hautes fonctions de l’Etat. J'irai voter le 7 mai.
Évoquer des « prises d'otages » ou du « terrorisme » pour disqualifier les mouvements sociaux actuels n'est pas meilleur pour la démocratie que ce qu'on prétend combattre.
En presque cinquante ans de carrière, David Bowie a expérimenté une multitude de créations, sans commettre aucune faute de goût. Promenade subjective en musique et en images.