Journaliste au pôle Enquêtes, j'ai rejoint Mediapart en janvier 2011, après avoir été pigiste à Libération (1986-1987), reporter spécialisé justice au Parisien (1988-1998), et grand reporter en charge de l'investigation au Journal du Dimanche (1999-2010).
J'ai publié plusieurs livres: "Un magistrat politique. Enquête sur Jean-Claude Marin, le procureur le plus puissant de France" (Pygmalion, 2015), "Qui veut la mort du juge d'instruction?" (Les Carnets de l'Info, 2007), et "Adjugé, volé. Chronique d'un trafic à Drouot" (Max Milo, 2011).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans son rapport 2024, qui porte un regard sévère sur la ligne répressive du gouvernement, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté insiste sur la nécessité d’incarcérer moins et mieux, et cela de façon urgente, au risque de courir à la catastrophe.
Dans un courrier adressé lundi aux magistrats, le garde des Sceaux Gérald Darmanin annonce des projets contradictoires pour améliorer le fonctionnement de la justice et soulager les prisons.
Un rapport de l’Inspection générale de la justice détaille la gabegie et les détournements au sein du groupement d’intérêt public martiniquais. L’ex-présidente du tribunal de Fort-de-France est sur la sellette.
L’ex-RN Christine Engrand et l’Insoumis Andy Kerbrat seront également sanctionnés financièrement pour avoir fait un mauvais usage de leur enveloppe parlementaire. Il s’agit de la sanction la plus élevée permise par le règlement de l’Assemblée nationale.
La cheffe de file de l’extrême droite a obtenu que son procès en appel se tienne dès 2026, avant l’élection présidentielle. Un traitement de faveur sur fond de fortes pressions politiques qui interroge.
Les magistrats qui ont condamné Marine Le Pen ont pris le soin d’expliciter dans leur jugement la nécessité d’une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, au vu de la gravité des faits et du système de défense adopté. Mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé envisager un procès avec « une décision à l’été 2026 ».
L’ex-présidente du RN a été reconnue coupable et condamnée à quatre ans de prison, dont deux ans ferme, et à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate. La députée d’extrême droite a quitté le tribunal avant même le prononcé des peines.
Le Conseil constitutionnel a rejeté les arguments d’élus locaux qui contestaient leur démission d’office après leur condamnation à une peine d’inéligibilité. Même si son cas est différent, Marine Le Pen comptait sur cette décision avant son jugement, attendu lundi 31 mars.
Le ministre de la justice veut faire croire que le problème de la surpopulation carcérale pourrait être réglé par une variable d’ajustement : les détenus étrangers. Un postulat nauséabond et simpliste.
Mise en cause pour ses relations avec des membres de la mafia corse et des détournements de fonds publics présumés avec l’argent du ministère de la justice, la juge Hélène Gerhards est désormais soupçonnée d’escroquerie à l’assurance.
Tandis que la députée mise sur une décision du Conseil constitutionnel pour limiter la peine d’inéligibilité qui la menace, le nouveau président de l’institution – désigné grâce au RN – assume la rhétorique de l’extrême droite contre le « gouvernement des juges ».
Stéphane Haussoulier a reçu une assignation à comparaître au tribunal de la part de la Régie immobilière de la ville de Paris, à la suite des révélations de Mediapart sur l’appartement à prix réduit dont il bénéficie depuis vingt-cinq ans.
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Je ne veux pas d’antisémites, de négationnistes, de racistes, de xénophobes, d’islamophobes, d’homophobes ni de franchouillards souverainistes aux plus hautes fonctions de l’Etat. J'irai voter le 7 mai.
Évoquer des « prises d'otages » ou du « terrorisme » pour disqualifier les mouvements sociaux actuels n'est pas meilleur pour la démocratie que ce qu'on prétend combattre.
En presque cinquante ans de carrière, David Bowie a expérimenté une multitude de créations, sans commettre aucune faute de goût. Promenade subjective en musique et en images.