Il y a soixante-dix ans prenait fin le conflit fratricide entre les deux Corées. De chaque côté de la ligne de démarcation, les armées ont reculé de plusieurs kilomètres pour laisser la place à un no man’s land : la zone démilitarisée (DMZ). Sept décennies d’absence humaine ont transformé ce vestige de la guerre froide en une gigantesque réserve naturelle.
Avec près de 200 000 enfants envoyés à l’adoption à l’étranger, la Corée du Sud détient un record mondial qui contraste avec son statut de puissance économique. Dans le pays qui a en grande partie forgé le système d’adoption international, des adoptés s’organisent pour demander aux autorités de faire la lumière sur un passé violent.
Le pays le plus fermé au monde est inévitablement associé à ses essais nucléaires. Moins à la menace numérique. Pourtant, si l’utilisation de ces armes de destruction massive reste encore au stade du chantage, les cybersoldats du régime des Kim sont, quant à eux, déjà à l’offensive. Un autre moyen de se hisser au rang des pays qui comptent.
La situation des livreurs des plateformes de e-commerce devient un problème national en Corée du Sud. Les restrictions liées à la pandémie a augmenté la demande, sans que les entreprises ne s’adaptent. Selon les syndicats, 19 d’entre eux seraient décédés d’une surcharge de travail en 2020.