D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter police-justice basée en Seine-Saint-Denis.
J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021. Depuis septembre 2023, je me consacre principalement aux sujets liés aux violences de genre.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Déménagement de son fils, réparation du disque dur de sa fille, séjour à l’hôtel avec son conjoint : la députée de la majorité Patricia Mirallès, élue à Montpellier dans une circonscription voisine de celle de Coralie Dubost, a elle aussi confondu notes de frais et dépenses personnelles.
Deux jours après les révélations de Mediapart sur ses notes de frais à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost a annoncé son retrait de la vie politique. L’affaire fragilise d’autres piliers de la majorité qui, dans des circonstances similaires, sont eux toujours en poste.
Étoile montante de la majorité, Coralie Dubost a été épinglée, dans un rapport confidentiel remis au déontologue de l’Assemblée nationale, pour la gestion de ses collaborateurs et de ses frais de mandat. Après-midi à la plage, lingerie, garde-robe : la députée LREM explique avoir remboursé les dépenses problématiques.
Valérie Pécresse (LR) et Yannick Jadot (EELV), qui n’avaient pas anticipé un score inférieur à 5 % au premier tour, ont lancé des appels aux dons pour éviter la banqueroute. Plus prévoyant, le PS ne remboursera pas les fédérations qui avaient mis la main à la poche.
Le Parquet national financier a ouvert fin mars une enquête pour des soupçons de « blanchiment aggravé de fraude fiscale » concernant la société de conseils McKinsey, qui a bénéficié depuis 2017 de contrats contestés avec l’État.
Un jeune homme de confession juive est décédé après avoir été percuté par un tramway à Bobigny le 16 février dernier. Si une vidéo diffusée ce lundi montre que la victime échappait à une agression, le caractère antisémite n’est, pour l’heure, pas retenu par le procureur, et l’avocat de la famille reste lui aussi prudent.
Le cabinet de conseil, au cœur de la polémique pour avoir bénéficié depuis 2017 de contrats contestés, a travaillé gratuitement pour Emmanuel Macron dès son arrivée au ministère de l’économie. Des consultants de McKinsey révèlent à Mediapart la stratégie d’influence qui a alors été déployée autour du futur président de la République.
Autrefois décrié, le pantouflage, qui consiste pour les hauts fonctionnaires à faire des allers-retours entre public et privé, est désormais plus que normalisé, valorisé, notamment par le pouvoir en place. Certains candidats de gauche préconisent de l’interdire pour lutter contre les conflits d'intérêts.
Accusée de harcèlement moral par une demi-douzaine de membres de son cabinet, l’ex-secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire, évincée du gouvernement le 5 mars est désormais visée par une enquête du parquet de Paris, selon les informations de Mediapart.
En 2021, l’État a payé plus d’un milliard d’euros de prestations à des cabinets de conseil. Dans un rapport publié jeudi, une commission d’enquête sénatoriale s’alarme et appelle à encadrer le recours, opaque, à ces consultants privés. Scandale dans le scandale, elle accuse en outre McKinsey d’optimisation fiscale.
Accusée de harcèlement moral par une demi-douzaine de membres de son cabinet, l’ex-secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire avait fait l’objet d’une enquête administrative. Après son éviction du gouvernement samedi, l’Inspection générale de l’éducation nationale a saisi mardi le parquet de Paris, selon les informations de Mediapart.
L’ex-directeur de l’Institut Montaigne, qui a reconnu avoir administré de la MDMA à l’une de ses collaboratrices, était absent de son procès jeudi matin. Sa victime, qui demandait l’ouverture d’une information judiciaire afin que l’intention sexuelle puisse être examinée, a été déboutée. L’audience a été renvoyée au 10 novembre.