D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter police-justice basée en Seine-Saint-Denis.
J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021. Depuis septembre 2023, je me consacre principalement aux sujets liés aux violences de genre.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’ex-directeur de l’Institut Montaigne, qui a reconnu avoir administré de la MDMA à l’une de ses collaboratrices, était absent de son procès jeudi matin. Sa victime, qui demandait l’ouverture d’une information judiciaire afin que l’intention sexuelle puisse être examinée, a été déboutée. L’audience a été renvoyée au 10 novembre.
L’ex-directeur de l’Institut Montaigne et soutien historique d’Emmanuel Macron sera jugé jeudi à Paris pour avoir administré de l’ecstasy à l’une de ses employées. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits et admis avoir déjà drogué sa compagne à son insu, selon des informations de Mediapart. L’enquête, express, laisse en suspens de nombreuses questions.
Soupçonnés d’avoir détourné plusieurs centaines de milliers d’euros, le réalisateur des « Misérables » et son frère en ont déjà remboursé plus de 100 000, selon des informations de Mediapart. Le parquet de Bobigny doit trancher sur les suites à donner à l’enquête judiciaire.
Le parquet national financier a ouvert une enquête pour prise illégale d’intérêt contre l’ex-adjoint à l’urbanisme et artisan de la victoire d’Hidalgo aux municipales. Après son départ de la mairie de Paris, Jean-Louis Missika avait accepté des missions de conseil dans des groupes immobiliers auxquels il avait attribué des marchés.
L’ancien maire de Levallois-Perret a été incarcéré ce lundi. Son épouse est toujours hospitalisée. La dette fiscale du couple dépasse 12 millions d’euros. Pour sa part, Claude Guéant va être remis en liberté mercredi.
Visé par une enquête judiciaire pour son utilisation de fonds publics liés à ses mandats d’élu, Guillaume Peltier, porte-parole d’Éric Zemmour, continue à mélanger les genres : c’est l’une de ses assistantes parlementaires qui a cherché et visité la salle où le candidat d’extrême droite doit s’adresser vendredi au « monde rural ».
Le parquet de Blois a annoncé, lundi 24 janvier, l’ouverture d’une enquête préliminaire à la suite des révélations de Mediapart sur l’utilisation des fonds publics du député Guillaume Peltier, porte-parole de la campagne d’Éric Zemmour.
Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale d’assurance maladie, pilote l’élaboration du volet santé du programme du candidat Macron. Une confusion des genres qui suscite l’« émotion » de la CFDT, à qui le directeur de la Caisse nationale répond que son adjointe « est libre de ses activités sur son temps libre ».
Depuis la révocation de son placement sous bracelet électronique après « un grand nombre d’incidents », Patrick Balkany se déplace librement, grâce à un vide judiciaire. Dimanche, il a fait le marché à Levallois-Perret avant d’assister à un match de basket-ball, selon les informations de Mediapart.
Le député Guillaume Peltier, figure des Républicains, a officialisé ce dimanche son ralliement au candidat d’extrême droite. En novembre, nous avions révélé comment il mettait l’argent public au service de sa petite entreprise politique.
Le 24 décembre, le curé et des dizaines de fidèles de l’église traditionaliste Saint-Éloi, à Bordeaux, ont célébré la messe de Noël sans masque, comme en atteste une vidéo transmise à Mediapart. À Paris et à Reims, des prêtres intégristes s’étaient déjà vu infliger des amendes pour ne pas avoir respecté les consignes sanitaires.
Le 17 décembre, le tribunal d’application des peines d’Évreux a révoqué le placement sous bracelet électronique qui permettait à Patrick et Isabelle Balkany de purger leur détention dans leur moulin de Giverny, selon les informations de Mediapart. Le couple, qui a fait appel de cette décision et a passé tranquillement les fêtes à domicile, a déclenché « une centaine d’incidents de sonnerie ».