Justice

Affaire Bigorgne : le tribunal ordonne un maigre « supplément d’information »

L’ex-directeur de l’Institut Montaigne, qui a reconnu avoir administré de la MDMA à l’une de ses collaboratrices, était absent de son procès jeudi matin. Sa victime, qui demandait l’ouverture d’une information judiciaire afin que l’intention sexuelle puisse être examinée, a été déboutée. L’audience a été renvoyée au 10 novembre.

Sarah Brethes

L’enquête sur l’influent Laurent Bigorgne, soutien historique d’Emmanuel Macron, convoqué au tribunal correctionnel de Paris pour avoir drogué à son insu l’une de ses employées, méritait-elle d’être poursuivie et approfondie ? Non, a jugé ce jeudi matin la présidente de la 24e chambre, douchant les espoirs de sa victime, Sophie Conrad, 40 ans, ex-responsable du pôle politiques publiques de l’Institut Montaigne. Sa défense avait demandé l’ouverture d’une information judiciaire afin que l’intention sexuelle, que le prévenu conteste, puisse être examinée. 

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