Cabinets de conseil : une commission d’enquête sénatoriale dénonce un « phénomène tentaculaire » au sein de l’État
En 2021, l’État a payé plus d’un milliard d’euros de prestations à des cabinets de conseil. Dans un rapport publié jeudi, une commission d’enquête sénatoriale s’alarme et appelle à encadrer le recours, opaque, à ces consultants privés. Scandale dans le scandale, elle accuse en outre McKinsey d’optimisation fiscale.
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Tout est édifiant dans le rapport d’enquête sénatorial rendu public jeudi : les sommes dépensées par l’État pour des prestations de « conseil » (plus d’un milliard d’euros en 2021), la liste colossale des secteurs concernés (de la gestion de la crise du Covid-19 en passant par les radars routiers, ou encore la réforme des APL et de l’assurance-chômage), comme l’opacité dans laquelle les consultants se sont infiltrés dans le circuit de décision et d’action publiques. Sans parler de la cerise sur le gâteau : des accusations d’optimisation fiscale visant le puissant cabinet américain McKinsey, qui a souvent accompagné le chef de l’État, et dont l’entité française n’aurait versé aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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