Yann Philippin

Diplômé de l'IEP de Grenoble et du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, j'ai démarré ma carrière en 2000 comme journaliste économique, d'abord spécialisé dans les technologies, puis les entreprises. Avant Mediapart, j'ai travaillé pour le magazine Futur(e)s, comme indépendant, à l'agence Reuters, au Journal du Dimanche, puis à Libération, aux services économie puis investigation.
Dans ces médias, j'ai couvert de nombreux secteurs de l'économie française (aéronautique, automobile, santé, industrie, transports...) et enquêté sur des affaires économiques (Airbus, crash du vol Rio Paris d'Air France, Mediator, accident SNCF de Brétigny, fortune belge de Bernard Arnault, affaire Qatar-Veolia...) puis politico-financières (Tapie, Dassault). Je suis le co-auteur du livre Dassault Système (Robert Laffont), avec ma consoeur de France Inter Sara Ghibaudo.
J'ai rejoint Mediapart au services enquêtes en mars 2015. Spécialisé dans les affaires financières, de fraude fiscale et de corruption, je travaille notamment sur les "leaks", ces fuites de données massives qui ont nourri les enquêtes Football Leaks ou Malta Files, publiées par Mediapart avec ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC).
Consulter ici ma déclaration d'intérêts.
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Corruption en Afrique : le protocole Bolloré
Vincent Bolloré à Conakry (Guinée), le 12 juin 2014. © Seyllou Diallo / AFP
Mediapart révèle de nouveaux éléments qui pointent l’implication personnelle de Vincent Bolloré dans l’affaire de corruption présumée de deux chefs d’État pour obtenir la gestion de ports africains. Après l’échec de son plaider-coupable, le milliardaire est présumé innocent en attendant son futur procès.
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La justice enquête sur le financement du stade Paris La Défense Arena
L'enceinte de la Paris La Défense Arena à Nanterre, propriété du groupe de Jacky Lorenzetti et stade de son club de rugby Racing 92. © Paris La Défense Arena
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « prise illégale d’intérêts » à la suite d’un signalement visant l’ancien ministre des sports Jean-François Lamour, qui a été le conseiller de Valérie Pécresse à la région Île-de-France avant de rejoindre le groupe de Jacky Lorenzetti, propriétaire de l'équipement Paris La Défense Arena.
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« Congo hold-up » : après nos révélations, le choc et l’embarras
© Simon Toupet / Mediapart
Les 150 articles et rapports publiés par Mediapart et ses partenaires sur les détournements de fonds en République démocratique du Congo ont eu un impact important. Mais ils ont aussi plongé la classe politique congolaise dans l’embarras, démontrant la position ambiguë du nouveau président Félix Tshisekedi.
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« Congo hold-up » : révélations sur un casse à 530 millions de dollars
© Illustration Sébastien Calvet / Mediapart
La société minière publique de la République démocratique du Congo, la Gécamines, a versé 530 millions de dollars d’« avances fiscales », dont l’Inspection générale des finances n’a pas retrouvé la moindre trace sur les comptes de l’État. Nous avons pu documenter que des millions ont bien été détournés, dont une partie en liquide.
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« Congo hold-up » : les affaires offshore de l’ancien gouverneur du Katanga
© Illustration Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP et ERG
Riche homme d’affaires et gouverneur de la province minière du Katanga de 2007 à 2015, Moïse Katumbi a poursuivi son business minier, alimenté en partie par des contrats publics, en le logeant dans de discrètes sociétés « offshore ».
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« Congo hold-up » : l’empire surfacturé de l’homme d’affaires Philippe de Moerloose
© Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP et EIC.
Inconnu du grand public en RDC comme en Belgique, le Belge Philippe de Moerloose, fournisseur préféré de camions et de tracteurs du président Kabila, a pourtant bénéficié d’au moins 742,9 millions de dollars de contrats avec l’État congolais, en imposant des profits usuraires.
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« Congo hold-up » : le blanchiment passait par Paris
© Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP
La filiale française de la BGFI a fait transiter, en tant que banque correspondante, des dizaines de millions de dollars de transactions suspectes liées aux affaires de corruption et de détournements de fonds publics révélées par les enquêtes « Congo Hold-up ».
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« Congo hold-up » : des millions volés à l’État ont financé un retrait de cash par le directeur financier de Kabila
L’entreprise congolaise Egal, qui a détourné 43 millions de dollars de fonds publics en 2013, en a reversé 3,3 millions sur un compte de la présidence de la République de RDC afin de compenser un retrait d’espèces effectué par le directeur financier du président Joseph Kabila.
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« Congo hold-up » : les Chinois ont corrompu les Kabila pour un contrat minier géant
© Sébastien Calvet / Mediapart avec Michael J. Kavanagh
Une société-écran, alimentée par deux sociétés d’État chinoises détentrices du plus gros contrat minier de l’histoire de la RDC, a versé au moins 30 millions de dollars à la famille et au premier cercle de l’ancien président Joseph Kabila. Sa famille a aussi obtenu en secret des parts dans l’autoroute et le barrage liés à la mine.
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Congo hold-up : les élections, ce pactole
Joseph Kabila, alors président de la RDC vote avec sa famille lors des élections législatives à Kinshasa le 30 décembre 2018. © Simon Toupet / Mediapart avec AFP
En RDC, pas un budget public ne semble avoir échappé aux appétits de l’élite au pouvoir lors des mandats du président Kabila. « Congo hold-up » révèle comment même les fonds réservés aux élections, hautement symboliques, ont fait l’objet de détournements.
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