Diplômé de l'IEP de Grenoble et du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, j'ai démarré ma carrière en 2000 comme journaliste économique, d'abord spécialisé dans les technologies, puis les entreprises. Avant Mediapart, j'ai travaillé pour le magazine Futur(e)s, comme indépendant, à l'agence Reuters, au Journal du Dimanche, puis à Libération, aux services économie puis investigation.
Dans ces médias, j'ai couvert de nombreux secteurs de l'économie française (aéronautique, automobile, santé, industrie, transports...) et enquêté sur des affaires économiques (Airbus, crash du vol Rio Paris d'Air France, Mediator, accident SNCF de Brétigny, fortune belge de Bernard Arnault, affaire Qatar-Veolia...) puis politico-financières (Tapie, Dassault). Je suis le co-auteur du livre Dassault Système (Robert Laffont), avec ma consoeur de France Inter Sara Ghibaudo.
J'ai rejoint Mediapart au services enquêtes en mars 2015. Spécialisé dans les affaires financières, de fraude fiscale et de corruption, je travaille notamment sur les "leaks", ces fuites de données massives qui ont nourri les enquêtes Football Leaks ou Malta Files, publiées par Mediapart avec ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le parquet de Nanterre a lancé mardi une perquisition simultanée dans des dizaines d’établissements Orpea, dans plusieurs régions, dans le cadre de l’enquête ouverte contre l'entreprise pour des soupçons de « maltraitance institutionnelle ». Des dizaines de familles de résidents ont déposé plainte, notamment pour « homicide involontaire » ou « mise en danger de la vie d’autrui ».
Mis en examen pour « corruption », le milliardaire affirme avoir eu l’engagement de Stéphane Noël de s’en sortir à moindres frais, en évitant tout procès et toute peine de prison, avant même que le dossier ne soit examiné lors d'une audience publique. Le haut magistrat dément catégoriquement.
« Pétrole », « paradis fiscaux », « dissimulation » : depuis la publication d’un article du média Disclose sur son père, la ministre de la transition énergétique est sous le feu des critiques. Pour essayer d’y voir clair, Mediapart s’est penché sur les quatre enjeux – conflit d’intérêts, fiscalité, transparence et politique – du dossier.
L’ex-patron du fonds propriétaire du PSG, Sébastien Bazin, a réussi en 2011 à doubler le prix de vente du club parisien à l’Émirat, grâce à l’aide de Nicolas Sarkozy mais aussi de son fils Pierre, alias DJ Mosey. Lesquels ont été par la suite rétribués par le groupe Accor, dirigé par... Sébastien Bazin.
Victime des faux comptes Twitter contrôlés en sous-main par le PSG, qui ont dévoilé son identité et l’ont traité de délinquant, Nelson a déposé une plainte visant le club et son sous-traitant, notamment pour « harcèlement » et « violences psychologiques ».
Une enquête judiciaire a mis au jour deux hommes d’influence qui gravitaient autour du PSG et détenaient des données sensibles sur son patron, Nasser al-Khelaïfi. L’un d’entre eux a été détenu pendant neuf mois au Qatar, où il affirme avoir subi des actes de « torture ».
Pour protéger l’image de Neymar, sa superstar brésilienne, après sa gifle donnée à un supporter du Stade rennais, le PSG a lancé une attaque numérique secrète contre la victime en divulguant son identité et en le traitant de délinquant.
Le PSG a chargé une agence externe de créer une « armée » de faux comptes Twitter qui a mené des campagnes violentes et ordurières, notamment contre des médias et des personnalités du club de football. Mediapart est l’une de ses cibles privilégiées. Même Kylian Mbappé a été égratigné.
Après la mise en cause judiciaire de la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, cinq de ses proches, dont ses deux enfants, ont été mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » dans l’affaire des 102 lingots d’or retirés d’un compte secret au Luxembourg.
Une enquête judiciaire montre que la plateforme de paris en ligne a violé plusieurs de ses obligations légales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. L’entreprise n’a pas fait le moindre signalement à Tracfin pendant plus de sept ans.
Un rapport de la police anticorruption montre que Nicolas Sarkozy aurait fait financer a posteriori par le Qatar, en 2011, des prestations de communication réalisées par le publicitaire François de La Brosse pour sa campagne électorale de 2007, puis pour l’Élysée. Aucune d’entre elles n’avait été facturée.
Des documents confidentiels montrent que le fisc italien a consenti au groupe français Kering, dirigé par François-Henri Pinault, un énorme rabais de 748 millions d’euros sur le redressement qui a soldé l’affaire d’évasion fiscale de sa filiale Gucci.
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Notre partenaire Mediacités, site d’investigation en régions, célèbre son lancement à Lyon avec une série d’enquêtes sur les coulisses financières du football, basée sur les documents Football Leaks.
En annonçant sa volonté de poursuivre Mediapart pour « violation du secret de l’instruction » au sujet de notre article sur ses 102 lingots d’or exfiltrés du Luxembourg, la maire de Puteaux cherche à identifier nos sources en évitant de répondre sur le fond.