Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les 300 heures de direct visionnées par Mediapart montrent plusieurs tentatives d’étranglement, de très nombreux coups au visage et des brimades. À plusieurs reprises, Jean Pormanove se plaint, demande d’appeler la police ou l’hôpital. En vain.
Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu. Après le décès survenu en direct, elle dénonce « une horreur absolue ». L’enquête ouverte par la justice en décembre n’a pas non plus empêché les livestreams de continuer.
« Star » d’une chaîne de streaming sur la plateforme Kick, Raphaël Graven, connu sous le pseudo « Jean Pormanove », est mort dans son sommeil, lors d’un tournage diffusé en direct. Il était la cible d’humiliations et de sévices de la part de ses partenaires streamers, avait révélé Mediapart l’an dernier. Une enquête est en cours, selon le parquet.
Le projet d’accord signé en juillet a été enterré par les indépendantistes du FLNKS, qui critiquent sa « logique de recolonisation ». Manuel Valls, qui se rend en Nouvelle-Calédonie le 18 août, maintient son intention de mettre en œuvre ce texte et de conserver son calendrier.
La justice enquête depuis juillet 2024 sur les prêts accordés par des militants au parti d’extrême droite pour financer des campagnes électorales. Ces prêts pourraient ne pas respecter le cadre très strict qui régit ce mode de financement.
À revers de ses discours sur la protection des enfants, le parti d’extrême droite n’a jamais souhaité s’emparer du sujet, pour ménager François Bayrou et l’enseignement catholique, et ne pas s’afficher aux côtés de La France insoumise.
L’extrême droite libertarienne française s’appuie actuellement sur la formule « c’est Nicolas qui paie » pour pourfendre le consentement à l’impôt et le modèle social français, tout en avançant des idées xénophobes. Un cocktail nauséabond.
Lors de sa journée d’initiative parlementaire, le groupe d’extrême droite allié au RN n’a réussi à faire adopter aucune proposition. Les discussions sur la suppression de l’exécution provisoire des peines d’inéligibilité ou les mariages mixtes ont tourné à la farce.
Un grand raout libéral-conservateur coorganisé par les galaxies des deux milliardaires a rassemblé, mardi soir, toutes les chapelles de la droite et de l’extrême droite. Lesquelles insistent sur leurs nombreux points communs, y compris sur la question économique. Et prônent le rassemblement pour 2027.
Alors que la députée Parmentier n’a jamais renié ses écrits haineux publiés dans « Présent », la leadeuse du RN a parlé, jeudi, d’un journal qui lui a « mené une guerre politique ». En 2013, elle saluait pourtant « la liberté » du quotidien dans un entretien mené par... Caroline Parmentier, qu’elle a ensuite embauchée au parti.
Mardi matin, l’élève a attaqué l’assistante d’éducation à l’occasion d’une fouille des sacs devant un collège de Nogent (Haute-Marne). Le drame s’inscrit dans une succession d’attaques au couteau commises par des mineurs près des établissements scolaires, à laquelle le gouvernement peine à répondre.
Le parti de Marine Le Pen a invité ses amis européens, dont le premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour célébrer l’anniversaire des élections européennes. L’occasion de mener un meeting aussi champêtre que radical, où la théorie complotiste du « grand remplacement » a été omniprésente.