Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que la députée Parmentier n’a jamais renié ses écrits haineux publiés dans « Présent », la leadeuse du RN a parlé, jeudi, d’un journal qui lui a « mené une guerre politique ». En 2013, elle saluait pourtant « la liberté » du quotidien dans un entretien mené par... Caroline Parmentier, qu’elle a ensuite embauchée au parti.
Mardi matin, l’élève a attaqué l’assistante d’éducation à l’occasion d’une fouille des sacs devant un collège de Nogent (Haute-Marne). Le drame s’inscrit dans une succession d’attaques au couteau commises par des mineurs près des établissements scolaires, à laquelle le gouvernement peine à répondre.
Le parti de Marine Le Pen a invité ses amis européens, dont le premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour célébrer l’anniversaire des élections européennes. L’occasion de mener un meeting aussi champêtre que radical, où la théorie complotiste du « grand remplacement » a été omniprésente.
Jordan Bardella projette de se rendre prochainement aux Émirats arabes unis, et un déplacement en République démocratique du Congo est envisagé. Ces voyages sont organisés par l’eurodéputé RN Thierry Mariani, officiellement pour offrir une stature internationale au président du parti.
L’élection de Bruno Retailleau à la tête du parti Les Républicains a réveillé tous les partisans d’une grande alliance de la droite à l’extrême droite pour prendre le pouvoir. Une hypothèse qui se heurte au refus du Rassemblement national et aux querelles de partis.
La justice a donné son feu vert pour qu’un millier de néonazis paradent dans Paris le 10 mai. Mediapart a eu accès au rapport de la préfecture de police qui demandait l’interdiction de la manifestation. Et a enquêté sur des membres du cortège ainsi que sur deux incidents antisémites. L’ensemble rend l’autorisation peu compréhensible.
Sous la surveillance bienveillante de la police, un millier de militants néofascistes, au visage souvent dissimulé et affichant, pour certains, des signes néonazis, ont manifesté, samedi 10 mai, lors du traditionnel défilé du Comité du 9-Mai. Étaient présents le militant néonazi Marc de Cacqueray-Valménier et l’ancien trésorier du microparti de Marine Le Pen, Axel Loustau.
Sur fond de conflit à Gaza et de profonde désunion entre les partis de gauche, l’unité des cortèges contre la réforme des retraites est bien loin quand approchent les manifestations antiracistes. À la veille de la manifestation contre l’islamophobie, l’ambiance délétère inquiète le mouvement social.
Deux journalistes politiques, Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, publient « La Meute », un livre accablant à propos du fonctionnement et des pratiques internes du mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Les cadres serrent les rangs.
Bras droit du milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin, Arnaud Rérolle était convoqué mardi 6 mai devant une commission d’enquête face à laquelle il a tenté d’esquiver les questions sur les activités politiques de son organisation, qui vise « la victoire idéologique, électorale et politique » pour « sauver la France ».
Exclu du Rassemblement national après avoir estimé que les binationaux n’avaient pas « leur place dans les hauts lieux » de l’État, l’élu a été condamné pour injure publique et provocation à la discrimination, et devra verser 11 000 euros.
Le RN tenait dans l’Aude son traditionnel meeting du 1er-Mai, un mois après la condamnation de Marine Le Pen pour détournements de fonds publics. En parallèle, une manifestation et un village antifasciste étaient organisés dans la ville pour « bomber le torse » face à l’extrême droite.