Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les vidéos des sévices subis par le streamer les jours avant sa mort ont été remises en ligne jeudi par la plateforme Kick. La ministre du numérique se dit « outrée ». L’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’Arcom, condamne également. Elles ont finalement été retirées ce vendredi.
Les médecins légistes concluent que le décès du streamer « n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». Des analyses complémentaires ont été ordonnées. Raphaël Graven est mort en direct lundi 18 août, sur la plateforme Kick.
D’après des images visionnées par Mediapart, la gendarmerie a rendu visite, à au moins deux reprises, aux streamers en plein direct, les 13 et 14 août. Mais aussi mi-juillet, toujours pendant le direct, après que des images de « JP » enfermé dans le coffre d’une voiture ont circulé.
Les 300 heures de direct visionnées par Mediapart montrent plusieurs tentatives d’étranglement, de très nombreux coups au visage et des brimades. À plusieurs reprises, Jean Pormanove se plaint, demande d’appeler la police ou l’hôpital. En vain.
Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu. Après le décès survenu en direct, elle dénonce « une horreur absolue ». L’enquête ouverte par la justice en décembre n’a pas non plus empêché les livestreams de continuer.
« Star » d’une chaîne de streaming sur la plateforme Kick, Raphaël Graven, connu sous le pseudo « Jean Pormanove », est mort dans son sommeil, lors d’un tournage diffusé en direct. Il était la cible d’humiliations et de sévices de la part de ses partenaires streamers, avait révélé Mediapart l’an dernier. Une enquête est en cours, selon le parquet.
Le projet d’accord signé en juillet a été enterré par les indépendantistes du FLNKS, qui critiquent sa « logique de recolonisation ». Manuel Valls, qui se rend en Nouvelle-Calédonie le 18 août, maintient son intention de mettre en œuvre ce texte et de conserver son calendrier.
La justice enquête depuis juillet 2024 sur les prêts accordés par des militants au parti d’extrême droite pour financer des campagnes électorales. Ces prêts pourraient ne pas respecter le cadre très strict qui régit ce mode de financement.
À revers de ses discours sur la protection des enfants, le parti d’extrême droite n’a jamais souhaité s’emparer du sujet, pour ménager François Bayrou et l’enseignement catholique, et ne pas s’afficher aux côtés de La France insoumise.
L’extrême droite libertarienne française s’appuie actuellement sur la formule « c’est Nicolas qui paie » pour pourfendre le consentement à l’impôt et le modèle social français, tout en avançant des idées xénophobes. Un cocktail nauséabond.
Lors de sa journée d’initiative parlementaire, le groupe d’extrême droite allié au RN n’a réussi à faire adopter aucune proposition. Les discussions sur la suppression de l’exécution provisoire des peines d’inéligibilité ou les mariages mixtes ont tourné à la farce.
Un grand raout libéral-conservateur coorganisé par les galaxies des deux milliardaires a rassemblé, mardi soir, toutes les chapelles de la droite et de l’extrême droite. Lesquelles insistent sur leurs nombreux points communs, y compris sur la question économique. Et prônent le rassemblement pour 2027.