Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le vote d’une résolution de soutien à l’Ukraine et les discussions sur la défense européenne, qui se sont tenus à Strasbourg mardi et mercredi, ont une nouvelle fois illustré les ambiguïtés des extrêmes droites du continent vis-à-vis de Donald Trump et de Vladimir Poutine.
Tandis que la députée mise sur une décision du Conseil constitutionnel pour limiter la peine d’inéligibilité qui la menace, le nouveau président de l’institution – désigné grâce au RN – assume la rhétorique de l’extrême droite contre le « gouvernement des juges ».
Des dizaines de milliers de manifestantes ont défilé contre le patriarcat samedi 8 mars à Paris. Des groupes identitaires d’extrême droite ne sont pas parvenus à infiltrer le cortège officiel, mais les forces de l’ordre leur ont permis de manifester, en toute fin d’après-midi, sur quelques centaines de mètres.
Le parti de Marine Le Pen navigue entre une certaine admiration pour le président états-unien, ses alliés résolument pro-Trump et une volonté de revendiquer une posture de non-aligné. En résulte un silence gêné face aux bouleversements géopolitiques en cours.
La radicalisation de l’Alternative pour l’Allemagne l’a progressivement isolée au Parlement européen. Sa vision du monde, nationaliste et autoritaire, a renforcé son hostilité à l’Union européenne et sa proximité avec le régime de Poutine, comme avec les émissaires de Trump.
L’abstention des députés du Rassemblement national a permis à Richard Ferrand d’être nommé à une voix près. Une majorité de parlementaires a voté contre. Mais en nombre insuffisant pour bloquer ce choix du président de la République.
Passés par Notre-Dame-de-Bétharram entre les années 1970 et 2005, plusieurs anciens élèves racontent les violences physiques et parfois sexuelles vécues dans cette institution religieuse. Une partie d’entre eux accusent François Bayrou d’avoir eu, au minimum, une forme de « complaisance » à l’égard de l’établissement.
Ulcérés par l’idée d’envoyer un « intime » d’Emmanuel Macron à la tête de l’institution, certains parlementaires cherchent à lui barrer la route. L’offensive gagne les rangs de la droite sénatoriale et s’étend même chez les députés macronistes, où l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas laissé que de bons souvenirs.
Les juges ont condamné trois des quatre hommes accusés d’avoir cyberharcelé Carla G. à des peines de prison. L’un d’eux écope de douze mois de prison, dont six mois ferme. « J’espère faire bouger les choses » avec le jugement, réagit Ultia.
Après avoir répété en décembre qu’il fallait renverser le gouvernement pour « protéger » les Français, le parti de Marine Le Pen a cette fois-ci renoncé à censurer le premier ministre. Le RN n’a même pas pris la peine de justifier ce changement de pied.
Le président du petit parti UDR propose une « loi tronçonneuse » afin de réduire drastiquement la dépense publique et supprimer des centaines d’agences. S’inspirant des modèles argentin et américain, le député entend cultiver sa singularité, à l’ombre de Marine Le Pen.
Philippe Carli avait suscité la colère des syndicats de son groupe de presse, indignés de ses nombreux likes sous des publications d’extrême droite sur les réseaux sociaux. Après avoir changé de version plusieurs fois, l’intéressé a annoncé sa démission.