Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’animateur de Politicae, Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, a pioché dans le budget « formation » de sa mairie pour un improbable « coaching ». Un signalement a été adressé au préfet et au parquet de Versailles.
La « Nuit du bien commun » a permis de récolter 1,4 million d’euros, lundi 9 décembre. Prétendument apolitique, l’événement caritatif, fondé par le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin, aide des associations proches des réseaux catholiques réactionnaires et des mouvements anti-IVG.
Depuis le début de la révolution syrienne, des cadres du RN et certains proches de Marine Le Pen ont multiplié les visites de courtoisie à Bachar al-Assad, voyant dans le dictateur un rempart contre l’islamisme et l’immigration, sans égards pour le sort de la population syrienne.
Jamais satisfaite de l’attitude du premier ministre à son égard, pressée par son socle électoral, ses députés et un calendrier judiciaire défavorable, Marine Le Pen a fini par censurer le gouvernement de Michel Barnier. L’épilogue annoncé de trois mois de tartufferie politique.
En engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le premier ministre s’expose à une motion de censure. Elle sera votée, mercredi, malgré ses dernières compromissions avec l’extrême droite.
Des responsables politiques de tous bords estiment qu’Emmanuel Macron devrait démissionner pour sortir la France de la crise politique. Jean-Luc Mélenchon se prépare à cette hypothèse. D’autres espèrent la repousser par crainte des divisions à gauche. Le RN joue faussement l’indifférence.
Le premier ministre n’en finit plus de céder aux desiderata de l’extrême droite dans l’espoir d’échapper à une censure du gouvernement la semaine prochaine. Michel Barnier s’est déjà couché sur la fiscalité de l’électricité et l’aide médicale d’État, mais Marine Le Pen en exige davantage.
Arrivé en tête de l’élection présidentielle, Călin Georgescu ne doit pas uniquement son score à la plateforme TikTok. Il s’inscrit dans la vague d’une extrême droite roumaine de deuxième génération, parvenue depuis 2020 à coaguler différents types de ressentiments.
Réunis en assemblée générale mardi 26 novembre, les salariés du groupe de presse et d’édition catholique ont exprimé leur inquiétude après l’annonce de l’arrivée d’Alban du Rostu, ex-bras droit du milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin.
Le Rassemblement national a menacé de se rallier à la motion de censure que devrait déposer la gauche mi-décembre, après le probable 49-3 sur le budget. Le gouvernement Barnier compte désormais les jours qui le séparent de sa fin. Et la classe politique échafaude tous les scénarios.
Deux mois après les révélations de Mediapart sur Christine Engrand, qui a notamment utilisé l’argent de l’Assemblée pour payer la pension de ses chiens, un site de rencontre ou les obsèques de sa mère, le bureau du RN a décidé de la suspendre pendant six mois.
Le président du Rassemblement national a prétendu que « ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire » est la « règle numéro 1 » pour être candidat de sa formation. Mediapart liste pourtant une dizaine de parlementaires ou de personnalités investies qui dérogent à la règle. Dont Marine Le Pen et le parti lui-même.