Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans une tribune, les cadres de La France insoumise menacent de demander la destitution d’Emmanuel Macron s’il ne nomme pas Lucie Castets à Matignon. La procédure a peu de chance d’aboutir, et l’initiative divise au sein du Nouveau Front populaire.
Le président continue de faire comme si son camp n’avait pas été battu lors des élections législatives et refuse toujours de nommer Lucie Castets à Matignon. Alors que les macronistes tentent de rester au centre du jeu, les forces du NFP dénoncent un déni démocratique.
La sociologue du sport Béatrice Barbusse, vice-présidente de la fédération de handball, fait le bilan des Jeux olympiques. Elle demande davantage de moyens pour lutter contre les inégalités dans la pratique sportive, et appelle à continuer le combat contre les violences sexistes et sexuelles.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 10 août : des matchs de sports collectifs au suspense infernal, une grimpeuse en finale, des marathoniens confrontés à la grimpette, une course cycliste pour matheux, et la maire de « LA » en Seine-Saint-Denis.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 9 août : les handballeuses et les basketteurs français en finale, les fédérations d’haltérophilie et de boxe en sursis et Benjamin Thomas en or en cyclisme sur piste.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 8 août : Sofiane Oumiha décroche un argent au goût de regret, Karabatic termine son immense carrière sur une fausse note, David Douillet marque contre son camp et le premier ministre roumain boycotte la cérémonie de clôture.
Si beaucoup d’élus du RN ont critiqué la cérémonie d’ouverture, les cadres du parti mettent en scène leurs félicitations des médaillés français, affichent leur soutien aux forces de l’ordre et fantasment un Paris ultra-sécuritaire dont la quinzaine offre un aperçu.
Répartis en deux groupes, le Rassemblement national et ses alliés ciottistes renforcent encore leur présence à l’Assemblée. Ils forment un ensemble hétérogène, plutôt jeune et majoritairement masculin, et sont pour beaucoup issus des exécutifs locaux, dans lesquels le RN est présent depuis des années.
Arrivé en troisième position aux législatives, le parti d’extrême droite a timidement entamé son « examen de conscience ». S’estimant principalement victimes du front républicain, ses cadres commencent à reconnaître quelques erreurs et dysfonctionnements internes. Mais juste pour la forme.
Avec plus de 140 élus, le parti d’extrême droite reste très loin de la majorité absolue qu’il visait, mais représentera, plus que jamais, une force centrale de l’Assemblée nationale.
À la veille du premier tour, Éric Ciotti avait publiquement retiré son soutien à Louis-Joseph Pecher en raison de ses messages sur les réseaux sociaux. Mais qualifié au second tour en Meurthe-et-Moselle, il revendique toujours le soutien de son parti, dont il a conservé l’étiquette en préfecture. Une illustration du double langage de l’extrême droite, si l’on observe en regard la situation de la candidate Ludivine Daoudi dans le Calvados.
Le RN est arrivé en tête dans la totalité des communes de cette circonscription rurale, en profitant de la désertion des services publics, de faits divers médiatiques, et en soufflant sur les braises d’une mobilisation contre un projet de centre d’accueil pour demandeurs d’asile.