Parlement

Michel Barnier endort l’Assemblée, soutiens comme opposants

Le flou du discours de politique générale du premier ministre, destiné à ménager l’extrême droite comme le camp présidentiel, lui a permis de s’éviter une bronca d’entrée de jeu. Mais il n’a généré ni enthousiasme ni hostilité.

Pauline Graulle et Youmni Kezzouf

Une déclaration assez floue pour ne se fâcher avec personne et suffisamment soporifique pour anesthésier l’Assemblée nationale. Michel Barnier aura, sur ce plan du moins, réussi son coup lors de sa déclaration de politique générale. Au point que même les Insoumis, après un bref coup d’éclat en début de discours – toutes et tous ont brandi leur carte électorale, comme un rappel du résultat des législatives –, se sont finalement laissé bercer par le ronronnement du nouveau premier ministre.

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