Institutions

Le Pen, Ferrand et l’inéligibilité : le grand soupçon de la collusion

Tandis que la députée mise sur une décision du Conseil constitutionnel pour limiter la peine d’inéligibilité qui la menace, le nouveau président de l’institution – désigné grâce au RN – assume la rhétorique de l’extrême droite contre le « gouvernement des juges ».

Michel Deléan, Youmni Kezzouf et Antton Rouget

Le soupçon était persistant depuis plusieurs semaines ; il prend désormais corps. Richard Ferrand, nouveau président du Conseil constitutionnel, qui a prêté serment vendredi 7 mars devant Emmanuel Macron, a négocié le soutien du Rassemblement national (RN) – qui ne s’est pas opposé à sa nomination – en lui offrant des garanties autour d’un programme commun contre le « gouvernement des juges », a révélé Libération dans une enquête publiée lundi 10 mars.

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