Extrême droite Reportage

À Paris, les néofascistes défilent en toute impunité

Sous la surveillance bienveillante de la police, un millier de militants néofascistes, au visage souvent dissimulé et affichant, pour certains, des signes néonazis, ont manifesté, samedi 10 mai, lors du traditionnel défilé du Comité du 9-Mai. Étaient présents le militant néonazi Marc de Cacqueray-Valménier et l’ancien trésorier du microparti de Marine Le Pen, Axel Loustau. 

Youmni Kezzouf

Les riverain·es du VIe arrondissement n’arrivent pas à s’y habituer. Comme tous les ans et malgré la dissolution en 2024 du Groupe union défense (GUD), plusieurs centaines de militants néofascistes ont défilé dans les rues parisiennes, derrière une nuée de drapeaux ornés de croix celtiques, sous la surveillance bienveillante de la police. Le défilé du Comité du 9-Mai (C9M), initialement interdit par la préfecture de police de Paris, a finalement été autorisé après un recours des organisateurs devant le tribunal administratif. Celui-ci a considéré que la préfecture « ne donnait pas d’indication précise sur les militants ultranationalistes radicaux qui seraient susceptibles de se joindre à la manifestation ».

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