« Relaxe » : un contre-récit intimiste de « l’affaire de Tarnac »
La réalisatrice Audrey Ginestet a suivi Manon Glibert, une des inculpées de l’affaire de Tarnac, pendant la préparation du procès qui a conduit à la relaxe générale en 2018. Loin des clichés policiers sur la « mouvance anarcho-autonome », son film en salle ce mercredi met en lumière la force de l’amitié.
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AuAu départ, « l’affaire de Tarnac » était cousue de fil blanc (lire notre dossier). Le 11 novembre 2008, au petit matin, le ministère de l’intérieur se félicite d’un coup de filet dans un « groupe d’ultragauche de la mouvance anarcho-autonome », notamment dans un petit village de Corrèze, Tarnac. Très tôt, des caméras de télévision sont là pour filmer les perquisitions à la ferme du Goutailloux, où habitent certaines personnes mises en cause. Elles sont accusées d’avoir saboté des caténaires SNCF, deux d’entre elles sont mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.