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Les femmes résistantes du ghetto de Varsovie, oubliées de l’histoire

Informatrices, coursières, convoyeuses d’armes ou de fonds, logeuses, ravitailleuses et agentes de liaison pour la résistance armée juive, les « kashariyot » sont largement absentes des livres d’histoire et des commémorations de la résistance juive à la Shoah, quatre-vingt ans après le soulèvement du ghetto de Varsovie. 

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Début mai 1943. L’air de Varsovie charrie des cendres et des bourrasques de chaleur. Des dizaines de milliers de juifs et de juives vivent encore dans le ghetto, séparé·es des autres habitant·es de la ville et du reste du monde. Le 19 avril, la ŻOB (Żydowska organizacja bojowa en polonais, l’Organisation juive de combat) a déstabilisé le commandement nazi. Armé·es de quelques pistolets et d’explosifs artisanaux, plusieurs centaines de combattant·es, soutenu·es par le ghetto, ont barré la route aux bataillons allemands plusieurs jours durant.      Défié, le lieutenant-général SS Jürgen Stroop prend la décision de raser le « quartier juif » par le feu. 

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