Livres Chronique

Lorsque l’auteur paraît en disparaissant

Dans « Autoportrait sans moi », Pierre Ducrozet traverse les instants et les lieux de sa vie. Comme s’il vivait ce qu’il écrivait, mais dans un décentrement de soi et du monde permanent, où le « je » « n’est qu’une manière de traverser la matière ».

Roger-Yves Roche (En attendant Nadeau)

Il y a d’abord ce titre qui fait tilt, Autoportrait sans moi, comme une aporie délicieuse, ou inquiétante, miroir captatif ou déceptif ; et puis il y a l’écriture, le style dira-t-on, qui emporte tout sur son passage, la conviction de pouvoir saisir les choses avec les mots, comme papillons dans un filet, et la même certitude de ne pas pouvoir les épingler.

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