Arts Analyse

Michael Haneke, une palme blanche et froide

Almodovar l'a encore ratée, la Palme d'or du 62e festival de Cannes est allée à Michael Haneke. Le Ruban blanc chronique la chute d'un monde, la fin de l'innocence dans un village du nord de l'Allemagne, quelques mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, vingt ans avant l'arrivée du nazisme. Après Farhenheit 911, Le vent se lève ou Entre les murs, on pourrait croire à une palme politique de plus. Ce n'est pas faux. Mais c'est aussi plus compliqué que ça.

Emmanuel Burdeau

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