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Les notes bleues de l’Atlantique noir

Dans un espace géographique et mental en mouvement – Guinée, Finistère, Guadeloupe –, la narratrice du premier roman de Katia Dansoko Touré apprend à faire résonner sa « voix fondamentale ». De part en part infusé de jazz, son récit transcende la mélancolie.

Catherine Mazauric (En attendant Nadeau)

« Je viens de tout l’Atlantique noir », proclame la narratrice du puissant premier roman de Katia Dansoko Touré, La Solitude des notes bleues (JC Lattès). De la prime enfance à l’aube de la trentaine, elle parcourt à son corps défendant, et parfois la mort dans l’âme, cet espace de diaspora décrit par l’historien Paul Gilroy : un espace géographique et mental en mouvement, sans cesse réinventé au fil des musiques noires. Elle apprendra à y faire résonner à son tour sa « voix fondamentale ».

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