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Les éléments de langage de l’Académie française

Comme Nadine de Rothschild en ce qui concerne les bonnes manières, l’Académie française recense ce qu’il convient de «dire (ou) ne pas dire».

La rédaction de Mediapart

Comme Nadine de Rothschild en ce qui concerne les bonnes manières, l’Académie française recense ce qu’il convient de «dire (ou) ne pas dire» et en fait écho sur son «blog ou, mieux, le bloc-notes des académiciens». Quatre catégories: les néologismes et anglicismes (l'abus de best of, voire des best off en lieu et place du florilège, aurait tendance à impacter, pardon à affecter le vocabulaire); les extensions abusives de sens (le topique «quelque part» pour le typique «en quelque façon» ou «gérer» qui substitue une conception managériale à notre très française tradition guerrière: affronter, faire face...); les emplois fautifs (On travaille à Paris et non sur Paris, bigre! On dit «quant à» ou «en ce qui concerne» et non «au niveau de»,foutre! Et on n'emploie pas «pas de souci», on lui préfère «oui monsieur») et les petits bonheurs des grands hommes verts: le «oui» encore, qui remplace avantageusement les adverbes absolument, effectivement, tout à fait, exactement, parfaitement.

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