Arts Chronique

À Céret, une exposition Max Jacob comme pour sauver la France d’elle-même

Dans les Pyrénées-Orientales, terre de mission de l’extrême droite, le musée d’Art moderne de Céret propose une magnifique exposition qui tombe à pic, consacrée à l’œuvre foisonnante et au destin tragique du poète Max Jacob, mort parce que juif et haï comme tel.

Antoine Perraud

Céret (Pyrénées-Orientales).– Par les temps intolérants qui courent, et dans un département où l’extrême droite s’avère à son aise, s’ouvre samedi 29 juin une exposition vertigineuse, aussi passionnante que salutaire : « Max Jacob. Le cubisme fantasque », au musée d’Art moderne de Céret, cité catalane amie de la création. C’est à Céret, au printemps 1913, que le poète, peintre ou encore musicien Max Jacob (1876-1944), génie polyvalent, un rien délirant et toujours tourmenté, s’essaie au cubisme sous l’œil de son cadet de cinq ans : Pablo Picasso.

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