Alors que le chef d’état-major des armées a jugé nécessaire que le pays soit prêt à « accepter de perdre ses enfants », Emmanuel Macron a annoncé jeudi le retour du service militaire. Débat dans « À l’air libre » avec la députée Clémentine Autain, la chercheuse Amélie Férey et Justine Brabant, journaliste à Mediapart.
TandisTandis que la confusion règne sur les discussions autour d’un plan états-uniendestiné à mettre un terme à la guerre d’invasion russe en Ukraine qui dure depuis bientôt quatre ans, les dirigeants français, et en premier lieu le président de la République, insistent sur la menace russe qui pèse sur l’Europe.
Jeudi 27 novembre, dans l’Isère, Emmanuel Macron a annoncé le retour d’une version du service militairepour 50 000 jeunes par an d’ici 2035, alors que le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, a déclenché une polémique en déclarant le 22 novembre devant le congrès des maires que la Russie se préparait à une confrontation avec nos pays d’ici 2030 et qu’il fallait dès lors que la société soit prête à « accepter de perdre ses enfants ».
Nos dirigeants sont-ils des va-t-en-guerre ? S’agit-il d’un embrigadement des esprits ? D’une dramatisation ? Ou d’une prise en compte des menaces stratégiques qui pèsent sur l’Europe ?
Nos invité·es :
Clémentine Autain, députée du groupe Écologiste et social de Seine-Saint-Denis, membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale ;
Justine Brabant, journaliste à Mediapart, de retour de reportage en Ukraine ;
Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’Institut français des relations internationales.
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