ArtsEntretien

Cinéma : filmer l’aéroport Charles-de-Gaulle « comme une ruine de demain »

Dans un court-métrage ultra-réaliste et poétique à la fois, le réalisateur Nicolas Boone tente de saisir l’esprit des lieux entourant le méga aéroport du nord de Paris. Un paysage hostile au vivant où il faut apprendre à dessiner son chemin.

Jade Lindgaard

C’est un court-métrage qui commence comme une balade urbaine et se termine en forme de plongée dans la dystopie des non-lieux de la périphérie. Dans Aeroflux, le cinéaste Nicolas Boone part explorer, à vélo, l’environnement de l’aéroport Charles-de-Gaulle, à Roissy (Val-d’Oise). Il en tire une œuvre étrange, à la fois crue et poétique, qui interroge la violence des infrastructures et de leurs paysages. À l’occasion de sa projection par le festival parisien Cinéma du réel (samedi 30 mars à 16 h 45 au Centre Pompidou), il raconte comment il a travaillé sur ce projet.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter