Éclats de sciences

Tests de féminité, taux de testostérone : quand le sexe embrouille le sport

Des sportives sont interdites de Jeux olympiques et paralympiques parce qu’on suspecte leur biologie atypique de leur procurer un avantage « injuste et disproportionné ». Mais la science peine à le démontrer.

Lise Barnéoud

Depuis que les femmes ont obtenu le droit de participer aux compétitions sportives, le sexe est utilisé pour répartir les athlètes en deux catégories : masculine et féminine. Pour les hommes, les choses sont simples : tous sont acceptés dans la catégorie masculine, sauf les dopés. Pour les femmes en revanche, le dopage n’est pas le seul critère. Certaines se voient refuser le statut féminin car leur biologie, en particulier leur taux de testostérone, n’entre pas dans les normes. Présentent-elles pour autant un avantage « injuste et disproportionné » par rapport à leurs concurrentes ? Rien n’est moins sûr.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter