«La Planète des singes – Suprématie»: l’essence du poil
Sortie en salle du troisième volet d’une nouvelle saga inspirée par Pierre Boulle. Réalisé par Matt Reeves, La Planète des singes – Suprématie confirme la suprématie des créatures numériques sur la figure humaine. Et rime singulièrement avec Dunkerque, l’autre blockbuster de l’été, réalisé par Christopher Nolan.
La Planète des singes – Suprématie, en salle ce mercredi 2 août, est le troisième volet d’une nouvelle série de films inspirés des personnages et de l’univers imaginés au début des années 1960 par Pierre Boulle. Rupert Wyatt a réalisé le premier avant d’être remplacé par Matt Reeves, responsable des deux suivants. Le casting n’a, lui, cessé de se renouveler, au risque, sinon d’incohérences, d’ellipses mal colmatables. En 2011, l’aimable James Franco interprétait un scientifique animé des meilleures intentions, testant sur des singes le moyen de guérir l’Alzheimer de son père, joué par John Lithgow. Une mauvaise manipulation ruinait ses espoirs, libérant un virus qui permettait aux cobayes de faire un spectaculaire saut dans l’évolution. Trois ans plus tard, Jason Clarke et Keri Russell campaient deux chercheurs désireux de cohabiter en bonne intelligence avec le roi César et les siens, face à un Gary Oldman partisan d’une solution moins pacifique. Et aujourd’hui Woody Harrelson interprète un colonel plus belliqueux encore, prêt à tout pour assurer la survie d’une petite partie de l’humanité.