La belle-fille de Léo Ferré, qui vécut aux côtés de l'artiste durant près de vingt ans, publie un témoignage passionnant sur ces temps de création dans l'insouciance puis la souffrance : Comment voulez-vous que j'oublie... Madeleine et Léo Ferré 1950-1973 (Phébus). Entretien avec Annie Butor, sans rancœur mais sans amnésie...
En 1958, une femme sauva donc de la corbeille à papiers Le Temps du tango, puis fit esquisser à l'auteur, Jean-Roger Caussimon, et à l'interprète, Léo Ferré, quelques pas de danse ! C'était Madeleine Rabereau (1916-1993). Beauté divine ! Intelligence providentielle ! Sensibilité céleste ! Elle rencontre Léo Ferré (1916-1993) au “Bar Bac”, estaminet mythique du VIIe arrondissement de Paris, en 1950. Elle devient Madeleine Ferré en 1952. Leur séparation a lieu en 1968 (leur divorce est prononcé en 1973). Les années Madeleine sont un moment essentiel, souvent sous-estimé par l'ultime femme, Marie-Christine Diaz, mère de Mathieu Ferré, né en 1970 et gestionnaire de l'héritage parternel via la société “La Mémoire et la mer”...