Culture et idées

«Ce film, j'en suis dingue». Cinq photographes s'emballent

La marque Polaroïd donnait gratuitement des films aux photographes pour qu'ils fassent la promotion de ses produits. Résultat : une énorme cote d'amour chez les professionnels. Ils évoquent son «grain», sa «matière», ses couleurs si étonnantes et s'inquiètent de sa disparition possible. Pour ce deuxième volet de notre série, cinq photographes nous disent leur relation avec le vieux Polaroïd.

Mathieu Magnaudeix


Le Polaroïd n'existe pas. Mieux vaut parler des Polaroïds. En un demi-siècle, une liste impressionnante de films différents, couleur ou noir et blanc, est sortie des usines de la maison créée par Edwin H. Land. Son grain inimitable lui a valu l'affection de nombreux photographes. Esthétique, le Polaroïd est aussi très ludique : on peut le brûler, le mouiller, le sécher, le tordre, le mettre au micro-ondes, utiliser des films périmés, faire des transferts et des collages... Un jouet pour les artistes. Cinq photographes racontent à Mediapart leur rapport intime à ce film mythique.

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