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Contes et légendes de l’Internationale situationniste

Comment une organisation confidentielle aux dimensions restreintes – un cénacle qui n’a jamais dépassé quelques dizaines de membres – a-t-elle pu avoir une telle postérité, aussi étendue que diverse ? C’est la question principale que se pose l’historienne Anna Trespeuch-Berthelot dans son récent ouvrage, L’Internationale situationniste. De l’histoire au mythe (1948-2013).

Joseph Confavreux

Contes et légendes de l'Internationale situationniste © Mediapart

La réception de l’Internationale situationniste (IS), dissoute en 1972, fut d’une vigueur et d’une étendue telles qu’elles bouleversèrent les plans de son principal initiateur, Guy Debord (1931-1994). Ce dernier en avait préparé la postérité, tout en s’inquiétant de la patrimonialisation possible d’un mouvement qui se voulait pourtant éminemment subversif.

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