«La Tour», un superbe roman sur le charme indiscret de la RDA finissante

Saga, roman d’apprentissage, exploit narratif, grand livre... La Tour est tout cela. 750 000 exemplaires vendus en version originale, Prix du livre allemand... L'auteur, Uwe Tellkamp, dans une langue superbe et à travers un microcosme de Dresde, redonne vie à ces inconnus, les habitants de l’ex-RDA. Histoire en provenance d’une terre engloutie, dit le sous-titre.

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Neuf cent soixante-cinq pages, et on continuerait bien. La Tour d’Uwe Tellkamp est le genre de livre pour lequel on expédie les affaires courantes afin de revenir au plus vite à un univers, une langue, au quartier du Cerf Blanc, Dresde 1982-1989. À travers trois personnages fil rouge, Richard Hoffmann, chirurgien et séducteur impénitent ; Meno, aussi fin botaniste que zoologue, lecteur-réviseur effacé d’une maison d’édition, poète ; Christian , lycéen, adolescent rêveur, ambitieux et taraudé par une acné envahissante, se recompose sous nos yeux la RDA en décomposition. Ni Ostalgie, ni dénonciation. Le regard porte plus loin.

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