Le programme de Malacqua (la mauvaise eau, donc) tient tout entier dans son sous-titre : « Quatre jours de pluie dans la ville de Naples dans l’attente que se produise un événement extraordinaire. » Bref, une lecture idoine à l’automne – pour peu qu’on ne craigne pas le ton sur ton : le récit se déroule entre le 23 et le 26 octobre, et l’on y trouvera toutes les modulations des précipitations ; l’approche du mauvais temps – « ces bandes noirâtres, ces déchirures au loin, et cette lueur opaque qui ne donnait pas de lumière » –, les torrents d’eau, le crépitement des gouttes, l’humidité qui imprègne les vêtements, la monotonie infinie de la fine pluie, la grisaille de la vie – « Les essuie-glaces, sur la vitre, dessinaient des ellipses, des filaments grisâtres, des lumières tremblotantes. »
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