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Alexandre Civico, un roman comme un étranger aux mains sales

La Terre sous les ongles aurait pu s'intituler L’Étranger ou Les Mains sales, «mais il paraît que c’était pris». Dans ce roman poétique, social, politique, Alexandre Civico revient sur sa propre histoire et la dépasse, montrant que «celui qui représente le mieux, ou de la manière la plus vive, la condition ouvrière, c’est l’immigré». Critique, entretien avec l'auteur et premières pages du livre en fin d'article.

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Christine Marcandier

En lisant La Terre sous les ongles d’Alexandre Civico, on entend la bande-son de Lost Highway de David Lynch, « I’m deranged », paroles et musique de David Bowie et Brian Eno. Même urgence, même rythme, même fuite sur l’asphalte. Avaler des kilomètres pour (se) fuir, mettre une distance (illusoire) entre soi et soi, tenter de se dire « tu », comme à un autre. Que fuit ce personnage ? Que tente-t-il de laisser derrière lui et que transporte-t-il dans le coffre de sa puissante berline allemande ? Qu’est-ce que ce « paquet qui, dans le coffre, cogne au moindre virage dans un bruit anthracite » ?

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