Le piège du scrutin présidentiel s’est refermé sur les fidèles aux idées de gauche. Avant de tenter de retrouver son sang-froid pour réfléchir au second tour, il est permis d’exprimer sa rage face à la stratégie électorale d’Emmanuel Macron et de ses adversaires de gauche, tant l’issue de cette campagne dessine une catastrophe politique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
TousTous. Tous les pièges tendus pour cette élection présidentielle ont fonctionné alors même qu’ils étaient repérés depuis le départ et exprimés depuis des mois : la qualification du prétendu « camp de la raison » et de l’escroquerie du « en même temps », la pseudo-dédiabolisation de Marine Le Pen catalysée par la candidature Zemmour, les divisions des gauches dont l’ensemble des responsables sont comptables, l’abstention la plus forte de la Ve République à un premier tour de scrutin présidentiel à l’exception de 2002…