Culture et idées Chronique

«L’Île aux chiens», sans dessein animé

Sortie en salle de L’Île aux chiens : le nouveau film réalisé par Wes Anderson est aussi étourdissant dans son usage de l’animation en stop-motion que sa fable – une histoire de déportation canine sur une île poubelle de l’archipel japonais – semble politiquement courte.

Emmanuel Burdeau

Il y a au milieu de L'Île aux chiens, neuvième film de Wes Anderson et deuxième réalisé en stop-motion – animation en volume image par image –, une scène éblouissante. De l'aveu même du cinéaste texan, elle été conçue comme un court métrage à part entière inséré au sein du long. On y assiste médusé à la préparation, menée de main de maître, d'un plateau de sushis dont une lichette de wasabi mortel sera la touche finale, délicate mais impitoyable.

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