Quand, un jour de mai 2013, Ruwen Ogien apprit que la « bonne mine » que lui trouvaient ses amis n’était que le symptôme d’un cancer du pancréas, il ne fut ni abattu ni en colère. Aucun « cri de terreur ou de désespoir » comme en poussa le curé de campagne de Bernanos, aucun fatalisme du genre : « Je ne verrai probablement pas la coupe du monde de football en 2022 au Qatar. » Il resta relativement « indifférent à l’annonce » et douta même du diagnostic du médecin : « Chez nous, on meurt plutôt d’antisémitisme. »
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