Livres Entretien

L’écrivaine Laure Limongi: «Pour créer, il faut sentir le temps passer différemment»

Avec son roman On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset), Laure Limongi, à 43 ans, livre un livre qui se livre : l’enfance, la Corse, l’écriture, la souffrance, la résistance et la beauté des choses en Méditerranée. Entretien.

Antoine Perraud et Ellen Salvi

Laure Limongi, née à Bastia en 1976 – l’année de la création du Front de libération national corse (FLNC) –, dépeint la jeunesse îlienne de son double romanesque, Huma Benedetti, dans une saga d’apprentissage à la fois chimérique, anthropologique, sociale et politique : On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset). Ce texte sensible et percutant accroche, avec sa tension continuelle entre l’ouverture et le renfermé, le grand large et la territorialisation, le continent et l’insularité, le sol et le sang, le métissage et la généalogie, l’invention et la transmission…

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